MOINDZA ZA MBOINI
  MOINDZA ZA MBOINI 

l'influance politique 

 

 

Le pouvoir de la politique locale régionale et nationale : l’histoire d’une ville influente Moindzaza Mboini 

 

Dans le domaine politique, la dynamique entre les institutions locales et nationales joue un rôle crucial dans l’orientation d’un pays. moindzaza Mboini , en particulier, se distingue par son immense pouvoir institutionnel et son influence – une ville qui est devenue une force avec laquelle il faut compter aux niveaux régional et national.

 

La politique régionale et nationale occupée par Moindzaza Mboini est très puissante institutionnellement est une expression qui résume parfaitement l'essence des prouesses politiques de cette ville. Examinons les raisons de son influence remarquable.

 

Une administration local fort selon la chronique de Saïd Bakar Mwigni Mku de 1898. 

 

Au cœur du pouvoir politique de Moindzaza se trouve une administration local solide. Des  ministres de Bambao Moindza foumou Wa Msa un des signataires de la convention de protectorat France Comores .  Moindzaza faisait les hommes puissants dans la région , les membres des conseiller et militaires de la ville travaillent sans relâche pour garantir que les besoins, la sécurité et les aspirations de la population locale soient satisfaits. Grâce à leurs politiques et initiatives, ils ont réussi à transformer la ville en un pôle économique.​

 

Des initiatives audacieuses telles que le développement des infrastructures, les investissements dans l’agriculture, l’exploitation de Handawa ndawa et  kafouni ainsi que le soutien aux paysans locales ont contribué de manière significative à la montée en puissance de la ville. 

L'engagement de l’administration local à favoriser un environnement propice à la croissance et à la prospérité a attiré des personnes des villes limitrophes ,des individus talentueux de tous les coins du pays.

 

Une situation géographique stratégique

 

Un autre facteur qui a renforcé l'influence politique de la ville est sa situation géographique stratégique. Située au bord de la mer des grands axes de transport et ayant accès à des ressources vitales, la ville est devenue un acteur clé du commerce régional.

 

 

Les dirigeants  Comme Moindzeuma Adili lui aussi ministre de Bambao, gouverneur de la grande Comores à son époque, ont exploité cet avantage pour forger des alliances solides avec les régions et les iles voisines
 

Grâce à des accords et des partenariats mutuellement avantageux, comme les mariages entre les grandes familles de Mitsoudjé, Moroni , Foumbouni. Ils ont consolidé la position de la ville en tant que centre économique et politique vital, tant au niveau régional que national.

 

Une voix dans la prise de décision nationale

 

Le pouvoir administratif de la ville s'étend au-delà de ses frontières locales et imprègne le paysage politique national. Les représentants de la ville au sein du du royaume se sont révélés être de formidables défenseurs des intérêts du pays .

Les deux ministres de Bambao Moindze ouma et Boina Haziri ont refusés de s’allier au sultan Saïd Ali pour signer les accords commerciaux avec Humblot et Saïd Ali ainsi l’accord de protectorat .

En 1886 Boina Haziri quitte Iconi s’est réfugie à Foumbouni avec un bataillon de plusieurs personnes dont une bonne partie de Moindzaza. 

Signature Hublot , le sulant Said Ali etses ministre 

 

L'arrestation du ministre Boina Haziri 

 

Le dilemme du gouverneur colonial : Hubert Auguste Garbi négociations ou guerre? 

 

En 1914 le gouverneur colonial a demandé  le chef de district et à l'armée coloniale d'appréhender le chef rebelle Boina Haziri pour limiter les Constatations. Les frontières de la ville Moindzaza sont  fermées, la troupe de Boinq Haziri et Boina Haziri se Trouvent au bord de la mer dans sa résidence. 

L’armée coloniale se trouve à la croisée des chemins : Elle opte  pour les négociations et non de recourir à la guerre contre les partisan de Boina Haziri connu pour sont organisation est ses trophées remportés. 

 

La décision de fermer les frontières de la ville Moindzaza , reflétait à l’époque de la volonté désespérée du gouverneur Hubert Auguste Garbi. Il voulait maintenir le contrôle et la stabilité de la région. En isolant la ville, le gouverneur espérait  empêcher tout nouveau soulèvement ou rébellion de se propager au-delà de Bambao. Cependant, cette décision témoignait également d'un manque de confiance dans la capacité de l'armée coloniale à gérer la situation de manière rapide et décisive.

 

Négociations : une voie vers une résolution. 

 

Étonnamment, l’armée coloniale a choisi de poursuivre les négociations plutôt que de recourir immédiatement à la guerre. Cette décision illustre un changement potentiel de stratégie, l’armée reconnaissant l’importance de la diplomatie et des résolutions pacifiques. En engageant un dialogue avec le chef rebelle Boina et la ville de Moindzaza. ils espèrent trouver un terrain d’entente et résoudre les problèmes sous-jacents.

 

 

Alors que le gouverneur colonial et l’armée coloniale faisaient face à cette situation complexe, il était crucial de considérer les conséquences à long terme de leurs actions. Même si les négociations pouvaient sembler être l’approche la plus pacifique et diplomatique, elles étaient aussi menées avec prudence et avec une compréhension claire des risques 

potentiels encourus.  Boina Haziri était connu par l’armée de sa dangerosité. Il avait tué en 1890 un marin français, Le Moign Frédéric .

L’objectif ultime était de trouver une solution qui s’attaquait aux causes profondes de la rébellion et garantisse un avenir plus équitable à toutes les parties impliquées.

 

Le 5 décembre  1914 le jour même d’une manifestation menaçante, le chef de canton a rencontré Boina Haziri à Moindzaza. 

 

La négociation était plutôt courtoise, le chef de canton demande a Boina Haziri de se rencontrer au bord du navire pour signer un accord de paix le 6 décembre 1914. 

 

Boina Haziri s’est méfié de chef de canton, car le sultan Saïd Ali était trompé dans les mêmes conditions quelques années aux paravant.

 

Avant de partir le 6 décembre, le matin Boina Haziri a réuni les dignitaires et ses partisans de Moidzaza et quelques militaires fidèles d’iconi et Selea .

 

Il a prononcé son dernière discours et il a fini par : Si je ne reviens pas je lègue mes parcelles ( terrain) djoumoi Mdji à la ville. Et qu’il les utilise à bon escient (  avec raison , avec réflexion , consciemment , de manière réfléchie , intelligemment , raisonnablement)

 

Boina Haziri est arrêté le 6 décembre 1914 sans l’autorisation du conseil administratif de Madagascar, il est déporté à la nouvelle Calédonie. 

 

Armée colonialle et milice colonialle 

Deportation vers les caledonies 

 

La dramatique histoire des déportés Comoriens de la Nouvelle-Calédonie

Qui sont nos héros? 

 

Le 27 décembre 1919 mort d’un anticolonialiste un grand résistant contre l’ordre colonial. 

Boina HAZIRI est mort en exile il y a exactement 102 ans aujourd'hui, dans l’Ile de Mayotte à Pamandzi en ce jour du 27 décembre 1919. Après avoir passé plusieurs années au bagne de  nouvelle -Calédonie. 

 

Boina HAZIRI est né dans la région de Bambao dans la ville d’iconi vers 1850. Il excelle  dans les responsabilités politiques très tôt et il était très doué au maniement des armes. 

Il a réussi son première corrida à l'âge de 10 ans et marque son premier coup au combat à 15 ans lors d'une bataille régionale. Il obtient son premier arme de la part de son oncle Moindzé Ouma Adili , symbole de bienvenue dans le monde des adultes et reçoit également la bénédiction du future héritier. C'est aussi lors de cette cérémonie du passage vers l'âge adulte que Boina HAZIRI a reçu un bouclier personnalisé de son oncle qui était richement décoré .

 

Il fut un chef de guerre et ancien ministre de Bambao et héros de la bataille de Mnadzwanongo en 1886  (une bataille sanglante entre  les pour et les contre traité ,il était contre.)

Boina Haziri menait ses troupes sévèrement, durement, mais avec justice. 

 

Il a été l'un des principaux résistants face à l’envahisseur à en croire le rapport numéro 74 du 4 Avril 1889 du résident  par intérim de la grande Comores Mr Pupier.

En 1886 le gouvernement français impose à Anjouan, Mohéli et la Grande Comore des traités de protectorat, reconnaissant son droit de regard sur les affaires comoriennes.

La France propose un autre traité de protectorat dans lequel en raison des conflits militaires persistants, elle propose de réduire le nombre de sultanats à 5 au lieu des douze traditionnels. Saïd Ali dut accepter sous pression et l'accord fut signé le 24 juin 1886 (Traité de Bambao). 

 

Boina Haziri est l’un des seuls ministres à ne pas signer le traité de protectorat. Ce traité fut signé par la majorité des ministres  de l’époque. Il refuse les traités et prend les armes. Depuis 1885 Il s’est réfugié à Foumbouni au côté du sultan Hachim . Cela a conduit à la guerre de Mnadzwanyongo  en 1886. 

 

Le 20 juin 1889, le sultan Hachim de Mbadjini décède,  suivi par M'faoumé M'madjouani. Mais à Bambao la situation est instable et le sultan Saïd Ali est destitué par ses ministres rebelles 1890 et en février 1891 s'enfuit à Mohéli puis à Mayotte . Les Français l'ont rétabli sur le trône le 19 novembre 1891 et  peu de temps re exilé encore. 

 

Début Décembre 1914 les contribuables d'Iconi  avaient refusés formellement d'acquitter  leurs impôt entre les mains du chef de canton. Considérés comme responsables de la propagande Anti-français.  Craignant des représailles, Boina Haziri et les notables refusent de se rendre à la résidence. Invité à nouveau à se rendre à Moroni les notables marche  à pied jusqu'à la porte de la ville de Moroni accompagnés d'une partie des habitants d’iconi 

 

Le résident croyait que l'attitude de ces meneurs avait quelque sorte , influencé des désordre de juillet 1913 dans le nord du pays et que pour cette raison il devrait éloigner du pays tous fauteur de trouble.

Boina Haziri est arrêté et déporté le 6 décembre 1914 vers la Nouvelle Calédonie.

 

La Nouvelle Calédonie n’est pas seulement connue pour ses bagnes et la souffrance des détenus. Elle est célèbre aussi dans le monde entier parce qu’elle reste liée aux grands noms de l’histoire politique française surtout les résistants.

 

Prison de la nouvellecaledonie 

Signature de Boina Haziri à koimbani la Wa chili pour le détronement du sultan said Ali en 1890

Derniere demeure de Moindzé ouma 

Rappel de l’histoire.

 

Réflexion sur la Vie et la Lutte de Moindze Ouma Adili

 

Il y a cent trente ans, le destin de Moindze Ouma Adili a été scellé, non pas par ses propres actions, mais par les étiquettes imposées par les forces coloniales qui le considéraient comme une menace, le mal incarné. Sa vie, marquée par la résistance et le courage, mérite d'être rappelée et célébrée, non pas comme celle d'un antagoniste, mais comme celle d'un visionnaire qui a bravé l'adversité pour le bien de son peuple.

 

Moindze Ouma fut un ancien ministre de Bambao inébranlable, dont l'engagement envers la liberté et la justice sociale a ébranlé les fondations des puissances coloniales. ( les colons ne devraient pas prendre les terres des Manyahulu ) . Condamné à vivre ses derniers jours en résidence surveillée, il a porté le poids de cette injustice avec une dignité qui défie l'entendement.

 

Les colons, craignant son influence et sa capacité à mobiliser, l'ont isolé, espérant ainsi étouffer la lutte des  autochtones.

Son exil aurait pu être fatal. Échappant de justesse à la mort, Moindze Ouma a continué à lutter pour ses vives, même loin de sa terre natale. Son esprit n'a jamais été brisé, et à travers ses discours et ses paroles .

M Ferriez et Frecynet ont décidé avec l’accord du Quai d’Orsey  que Moindze rentrer en fin à la grande Comores et ne plus faire la politique. Malgré cette engagement Moindzé a continué la politique et finis en résidence surveillée jusqu’à sa mort.

 

Aujourd'hui, nous devons nous souvenir de Moindzeuma non pas comme d'un "mal", mais comme d'un symbole de résilience et de détermination. C'est notre devoir de réévaluer les récits historiques qui ont trop souvent été écrits du point de vue des oppresseurs. En reconnaissant ses sacrifices, nous ne définissons pas seulement hommage à un homme, mais à tous ceux qui ont lutté à ses côtés pour une cause juste.

 

Rendons à Moindze Ouma la place qui lui revient dans l'histoire, celle d'un héros véritable, dont la vie continue d'éclairer les chemins de la liberté et de la justice. Son combat n'était pas en vain, et son héritage doit être une source d'inspiration pour continuer à lutter contre les injustices, partout et toujours. Sa tombe située au bord de la mer a Moindze ha zaya Ha mboini (

Deporation de Moindzé ouma livre jean Martin Comores 4 Iles 

Tombeau de Moindzé Ouma Adili  à Moindzaza Mboini 

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le face a face de Boina et Lemoigne 

Comores: Foumbouni en février 1890 Le duel de Boina Haziri et Le Moign Alfred Dans les annales de l'histoire, il y a des moments où les destins de deux individus se croisent, créant ainsi un duel mémorable. Aujourd'hui, nous allons explorer un tel duel entre deux militaires aguerris, l'un en tant que colonisateur Le Moign Alfred et l'autre en tant qu'anticolonialiste Boina Haziri. Le colonisateur, avec sa puissance et sa volonté de conquête, représentait l'ordre établi et la suprématie de sa nation. Son objectif était de dominer et d'exploiter les terres et les peuples qu'il considérait comme inférieurs. Il était prêt à tout pour atteindre ses objectifs, y compris tuer et détruire. D'un autre côté, l'anticolonialiste était un fervent défenseur de la liberté et de la dignité son peuples. Il croyait en la justice et en l'égalité, et était prêt à se battre pour les droits des opprimés. Pour lui, le colonisateur était l'envahisseur et l'oppresseur, et il était déterminé à mettre fin à cette domination. Le duel entre ces deux militaires aguerris était inévitable. Ils se sont affrontés sur le champ de bataille à Foumbouni chacun défendant ses idéaux et sa vision du monde. Les armes ont été dégainées, les balles ont été tirées, et finalement, le colonisateur a été tué. Ce duel a marqué un tournant dans l'histoire de la colonisation. Il a montré que la résistance et la détermination pouvaient triompher de la domination et de l'oppression. L'anticolonialiste est devenu un symbole de la lutte pour la liberté, et son sacrifice a inspiré de nombreux autres à se lever contre l'injustice. Aujourd'hui, nous nous souvenons de ce duel des deux militaires aguerris, qui a opposé l'un comme colonisateur et l'autre comme anticolonialiste. C'était un moment où les idéaux et les valeurs se sont affrontés, et où la volonté de se battre pour un monde meilleur a triomphé.

Tombeau d'Alfred Lemoigne et le revue contemporaine du procés de 1912 

 

 

Ali Mogne alias Ali Kolé Moindzé 

 

Il est né vers 1945 à Moindzaza Mboini dans la région de bambao mais parti très tôt pour l’île voisine de Madagascar ou il effectua sa scolarité primaires et secondaires et en même temps que des ambitions politiques. Surnommé Ali Pasoco par sa révérence de jeune militant dont il était membre fondateurs du mouvement (Pasoco) parti socialiste Comorien depuis Madagascar, ce fut la cause de leur expulsion par l’État Malgache sous les ordres de l'état français.

 

Après son Baccalauréat en 1969, il est admis à l'école polytechnique de l'énergie Leningrad à Moscou (URSS). Il spécialisait dans le Matériel Électrique des Entreprises Industrielles et Installation, il en sort ingénieur, rentre aux Comores définitivement et rentre en action.Il fut à la fois un technicien des infrastructures au niveau national et conseiller politique un peu dans l'ombre de haut niveau. Main droite des enfants et du feu A.Abdallah, il lui a fait gagner maintes élections tant régionale que nationales. Il endossait parfaitement ces deux costumes ...d'homme politiquement  engagé avec ferveur et homme de mains. Ses diplômes devaient servir. C'était son credo bien que engagé sur d'autres fonctions façon mystérieuse, à savoir postes occupés en rapport avec ses acquis universitaires ne l'ont pas empêché de servir le pays, du moins sa région par l'autre voie.

 

La voie politique tout en ayant toujours la bonne vision. Il se trompait rarement voir jamais du cible. Il prenait même l'initiative et réussissait à coup sur l' engagement et les promesses de tout bord pour rassembler. Son but est de parvenir à un parti politique unique, celui qui trahi pas...qui est au "pouvoir". En d'autre terme, le parti de son bras droit Abdallah doit rester puissant et infaillible. La région de Bambao ya Mboini n'a pas eu à se plaindre pendant son vivant. Avec ses stratégies, les nouvelle tronçons routiers bitumés et installations de l’électricité voir le projet d'addiction d'eau pour Moroni. Moindzaza a été le village du départ des travaux pour bien tester et pour que les villages de Bambao ya Mboini ne soient pas oubliés.

 

Ali Mogne fut le premier à initier le programme des cours d’alphabétisation pour les Moindzaziens avant le mwalifubesho général du feu président Ali Soilihi... 

Il est décédé le 10 Avril 1992 au poste de Directeur Général Adjoint des Travaux Publics.

- Le 21 Novembre 1990: Directeur Général du journal Al-watwan.

- Du 29 juillet 1987 au 21 Novembre 1990: chef de Service Fédéral du Matériel des Travaux Publics.

- De juillet 1983 à juillet 1987: chef de Service Chargé des Études et des Projets.

- De août 1982 à juillet 1983: chef de Service Fédérale de l’Énergie et de l'Hydraulique.

- De Novembre 1981 à août 1982: Superviseur Technique à l'EEDC.

- De février 1981 à octobre 1981: Directeur Régional Adjoint des Travaux Publics Ngazidja.

- De novembre 1980 à février 1981: Directeur Fédéral des Travaux Publics chef de Service Fédéral du Matériel.

- De août 1978 à novembre 1980: Directeur Fédéral des Travaux Publics Adjoint chargé des Entreprises.

- De juillet 1978 à août 1978 : Directeur Régional Adjoint  de l'EEDC.

- De mai 1978 à juin 1978: Direction de l’Équipement chargé des Procédures des Marchés.

- De avril 1977 à mai 1978: Membre de la section Infrastructure du CNPMF chargé de l'EEDC, de l'adduction d'eau de Moroni, de la construction du central de Voidjou, et des marchés.

- De avril 1976 à avril 1977: Directeur de l’Énergie.  

- De janvier 1976 à avril 1976: Directeur Adjoint et Directeur par Intérim de l'EEDC.

Notre cher Ali Mogne n’était pas une exception dans la loi du créateur de l'univers. Il devait malheureusement disparaître un jour comme tout être vivant. Ainsi son jour arriva. Il arriva lorsqu'il commença à sentir la dégradation de sa santé malgré son jeune age. Il a choisi son pays fétiche accompagné de son fils alors petit gamin pour aller se faire soigner. Ils sont accueillis  à l’hôpital militaire de Gerarobic  à Tananarive, Madagascar ou il n'a pas survécu. Ce fut une période difficile en transport entre les deux îles.

 

A son décès, il n'était pas question de l'enterrer à Madagascar. Ce n’était pas chose facile mais comme tout problème a forcement  une solution, le gouvernement en place de l’époque devait en trouvait  une. Son corps devait être  rapatrier aux Comores. Il doit être enterrer dans son village natale. Ainsi son excellence feu président Djohar s'est vu dans l'obligation de faire affréter un vol exceptionnel pour rapatrier le corps d'un commis de la république. Chose faite.

 

La région de Bambao était inconsolable. Elle venait de perdre un enfant, un frère et un père cher, un homme politique pas comme les autres... Il avait les ambitions de faire avancer son village, sa région et son pays. Ce fut un vendredi mémorable, le jour ou son corps arriva enfin à sa famille. La foule était immense. Notre Ali wa Kolé venait de nous quitter de façon définitive. Le moment est terrible, il est à l'union aussi pour ceux qui l'aimaient réellement que pour ceux qui le critiquaient tout bas...

Mr Ali Mogne paix à son âme, fut un intellectuel et homme politique engagé. Il était parmi les rares hommes politique très appréciés. Il était père de famille, marié quatre fois. Il a au total trois enfants de mères différentes. Un garçon et deux filles...

      

La rédaction issouf Saïd et sa rédaction. issouf Said et sa redaction 

 

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AOÛT 1891 en AOÛT 2022

 

Le boursaint  débarqua des troupes à salimani.

Ils étaient cantonnés à nyumbadjou la propriété de Léon Humblot. ces renfort étaient accueilli avec joie par le résident et les partisan de sultan said Ali. 

Ils commencèrent à incendier  . Unkazi Vuvuni ?️pour venger l'attaque du domaine de boboni.

La rébellions  s'effondre rapidement en octobre

De Mayotte sultan SAID ALI prononça la condamnation  à mort d'une vingtaine des ministres que le résident avait envoyé à Mayotte. 

 ils étaient déporté à OBLOCK et Nouvelle Calédonie. 

Le 4 Octobre 1891 PAPINAUD ?? commandant de Mayotte annonce le départ des condamnés à Oblock (Djibouti ) 

 

-Cheikh ahamada cadi ?de Moroni

-Hamza ministre de Moroni

-Abdallah boina ministre de Moroni

-Soilihi mohamed ministre de Moroni

-Bwana hazir ministre de Bambao

-Ahamada ahamadi ministre d'ikoni

-Ahamadi mbaye ministre de Hambu

-Mouhsoni ministre d'Itsandra

-Mougne chahahe ministre de Mbadjini

-Soilihi ibrahim cadi ?de foumbouni 

 

#Sources moinaecha cheikh Yahaya

;Damir ben Ali et archives des Comores 

Anthologie de la poésie orale des Comores 

Mnadzwanyogo

 

Contexte historique

 

l'accord du 24 /6/ 1886 qui préconise de réduire les sultanats de 12 à 5 conduit à la guerre de Mnadzwanyogo

 

La colonisation a été un sujet très controversé tout au long de l'histoire. Elle a souvent conduit à des conflits violents entre ceux qui soutenaient l'expansion coloniale et ceux qui s'y opposaient. Cette guerre en particulier a été déclenchée par des tensions croissantes entre les deux camps.

L’un les pro  colonisateur et pour la mise en place de 5 sultanats au lieu de 12 conduit  par Mbalia fervent partisans du sultan Saïd Ali. 

 

 

L’autre l’anti colonialiste et contre la mise en place de cinq sultanat conduit par Boina Haziri un ancien ministre de Bambao qui s’était rallié au sultan Hachim d’où s’était constitué comme exilé politique. 

 

 

Les chefs de guerre

Les deux chefs de guerre jouent un rôle central dans cette histoire. Le premier chef,  Boungala représentant les partisans de la colonisation, était déterminé à étendre l'influence de sa nation à travers le pays. Il croyait fermement aux bienfaits de la colonisation et était prêt à se battre pour les défendre.

 

Le second chef, Boina Haziri quant à lui, était un fervent opposant de la colonisation. Il considérait cette pratique comme une forme d'exploitation et était déterminé à résister à son expansion. Il a rassemblé une armée de partisans depuis 1884 a Foumbouni et a décidé de défier le les colons et ses partisans. 

 

Le déroulement de la guerre

La guerre a commencé avec des escarmouches entre les deux camps. Les combats étaient féroces et les pertes étaient lourdes des deux côtés. 

 

Les troupes des deux chefs de guerre se sont affrontées sur différents fronts, utilisant différentes stratégies pour tenter de prendre l'avantage.

 

 

Au milieu d'un champ de bataille tendu et instable, un éclaireur de Boina Haziri s'aventura courageusement en territoire ennemi, alertant son camp de la menace imminente. Alors que plusieurs milliers de soldats bloquaient leur passage, le camp avançait avec prudence, déterminé à repousser l’ennemi. 

L’ennemi se trouvait à Ngnoumamilima, Nguma dzaha ya Vumbari et à Mohoro. La Marine Française dans les eaux pour soutenir les pro. 

 

Au fur et à mesure que l'affrontement s'ensuivit, la première escarmouche se solda par la perte de six vies, dont celle d'un vaillant lieutenant Hassani Mla chahahé un partisan de Boina Haziri, a Ngnumamilima. 

 

Le  camp de Boina Haziri a repoussé l’adversaire a Ngnoumamilima. 

Les conséquences de la guerre ont été profondément ressenties. 

 

Cette première rencontre rappel brutalement les dures réalités de la guerre. Il a souligné l’importance de la planification stratégique, de la vigilance et de l’engagement sans faille de ceux qui sont en première ligne. 

 

C’est La bravoure et la résilience affichées par les deux camps ont donné le ton aux batailles à venir, alors que la lutte pour la domination faisait rage.

 

Alors que la poussière retombait et que les morts étaient pleurés, le camp s'est regroupé, le moral inflexible. Ils savaient que le chemin à parcourir serait ardu, mais ils étaient déterminés à persévérer, pour le bien de leurs camarades tombés au combat et du triomphe ultime qui les attendait.

 

 

Une longue marche de deux jours sans effort. Boina arrive à Nkurani  Sima. Deux soldats sont partis en direction d'Itsoundzou. Dans cette ville de la côte fréquenté fréquemment par les adversaires. Trois heures plus tard, l'armée de Boina quitte le lieu . Il y a trois heures entre les éclaireurs et l'armée. Lorsqu'ils arrivent à Itsoundzou, il n'y a rien à remarquer. Les éclaireurs se dirigent vers Makorani et Dzahadjou, où la population  Dzahadjou se rallie à l'armée de Boina Haziri. 

 

Depuis Foumbouni en juillet 1886, la résistance à l'armée de Boina n'a pas été grande. L'armée de Boina Haziri s'apprête à affronter l'armée adverse : celle-ci est à Singani.

Devant les difficultés, l'attention du groupe et la résistance du camp démontrent l'esprit inébranlable de ceux qui luttent pour une cause plus grande qu'eux-mêmes. 

 

L'armée de Saïd Ali, dirigée par Mbalia, quitte Singani quelques heures plus tôt, avant l’arrivée l’armée de Boina Haziri. Toutefois, le sixième jours du conflit Mbalia Boungala  chef de guerre a fait une décision surprenante. Il a pris la décision de retirer les armes et d'arrêter la guerre. Ses partisans ont été surpris par cette décision, mais il a expliqué qu'il ne souhaitait pas poursuivre le sang pour une cause qui, selon lui, ne pouvait être résolue par la violence. 

 

En ce qui concerne Boina Haziri, afin d'éviter de faire couler du sang à Iconi, il a utiliser son épée, il a coupé les lanières de ses chaussures. Il s'est appuyé sur le sol. Chacun de ses partisans lui offre des chaussures, mais compte tenu de la taille de ses pieds, aucun n'était adapté. L'adage (Boina Haziri Ha roubouwa Ye Nkaboi) est issu de cela. « J'ai passé ma vie à défendre ma ville, ce n'est pas aujourd'hui que je vais la détruire », a-t-il répondu plus tard.

Moindzé foumou wa Msa

 

La résistance en héritage 

 

Un rebelle  contre son  camp Moindza Fumou Wa Msa 

Personnage de premier plan dans l’histoire de la grande Comores . Fumwa  de son vrai nom Moindza Fumu Wa Msa initiateur du Ngomé de Moindzaza, est un chef de la lignée Fedezi ayant pris les armes, contre le roi  Mbamba Ouma  pour défendre le droit des prisonniers de Hambou.

 

Né autour de l’année 1800 probablement dans le village de Moindzaza  (nul ne connaît la date et l’endroit exact de sa naissance), la première partie de la vie Moindza fumou  est peu connue et demeure encore aujourd’hui un mystère. Grâce à ses talents de stratège et de communicant, il devient un hamadi représentant de la lignée Fe dezi à  iconi . Bien qu’ayant participé à de nombreuses batailles  pour défendre la cité d’iconi  ce n’est qu’au départ de Mbamba Ouma qu’il apparaît réellement sur le devant de la scène.

 

          Histoire traditionnelle 

 

 

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