Cimetière de Moindzaza Mboini
Ma passion pour Moindza za , village près de Moroni, dans les Iles Comores ,
m’est venue tardivement. C’est après le décès de mon père en 1997.
.
La disparition du patriarche de la famille a réveillé en moi une quête d’identité.
J'ai commencé à rassembler tous les témoignages et document de ma famille.
Rapidement j’ai constaté l’influence de Moindza za sur l’histoire de ma famille
et les relations qui existaient entre les différentes familles du village.
D’autre part c'etait une simple curiosité de l’état civil de mes ancêtres, c'est en recherchant mes racines personnelle.
Les petites histoires des habitants de Moindza za méritent une valorisation.,
Toutes réunies elles constituent l’Histoire tout court " Hadissi za mdji"
. Ce site, réponde aussi au besoin de rassemblement les membres d’une même lignée ; la lignée Fe dezi menacée par l’éclatement de ce village.
Mais surtout menacée par la disparition progressive des générations les plus anciennes et de l’immense trésor qu’elles recèlent.
C'est aussi un lien avec les générations nouvelles qui n'ont pas connu ou très peu connu le village et leurs ancêtres. Ce site résume notre histoire.
Lignée Fe dezi du Soudan vers les Comores
De la ville d’Ayadhab dont elle a pris racine vers les Comores dans le Dimani ,de Dimani vers itsinkudi dans le washili
D’itsinkudi vers Vouvouni ,(pvo Mvu Mvu) de vouvouni vers Moindzaza Djumbé ( pvo chindo) en descendant vers Moindzaza Mboini (ho dzindani) et Iconi. Ho ipvoungodjou ho Mcoroboini
Cest a dire partir dans le washi Li en particulier à Itsinkoudi vers le 14 em siécle. Deux hommes Msa Mwigni Ngouzo et son cousin Ngazi partent pour rejoindre Bambao dans une période de sécheresse.
Dans ce périple ils étaient accompagnés avec cinq princesses.( hygna Msa Mwigni Nguzo, Hygna Mwandziwa,Hygna Nvuzi, tous constituent Fé dezi). Après avoir parcouru plusieurs jours et plusieurs arrêts, le doyen Msa mwigni Ngouzo décide ainsi : la prochaine étape nous créerons la première localité et dans cette localité Ngazi veillera le bien-être des deux princesses porodja Wa Dezi et sa petite sœur et les autres membres du clan. C’est la ville de vouvou ya Bambao. Pvo mvovou.
il y a eu 3 étapes de plus,la localité de Moidzaza Djumbé Pvo chido, la localité de Moindzaza Mboini ho Dzindani et iconi Pvo ipvingoudjou ils avaient comme résidence Mkoroboini .
Cette lignée est issue de l'aristocratie des Bedja .( seminaire 1978 avec P Ottino et Mr Damir la question était posé les liens avec les comores)
Le peuple Bedja des arabes soudanais depuis des siècles avait une place importante dans le commerce entre l'Egypte et l'Inde. Les Bejas dominaient la ville d'Aydhâb, au nord de la côte soudanaise. Ce port était le principal point d'arriver du kârim, convoi commercial entre le Caire et l'Inde. La ville d'Aydhâb était également importante pour le transport de pèlerins.
En effet, le port était situé sur la principale route de pèlerinage vers la La Mecque pour les populations d'Afrique du Nord et du Sahel. Comme beaucoup de généalogistes, je répondrais C'est pour savoir d’où je viens Plutôt que de savoir d’où je vais , j’ai été surtout poussée par la curiosité. La curiosité de savoir qui étaient ceux avant moi. Qui étaient-ils ? Comment vivaient-ils ? Quels furent leurs parcours.
D’aussi loin que je me souvienne, je me suis posé ces questions. D’abord devant une localité, la localité Moindzaza mboini dans le cimetière familliale de Ngu tsini .
Je ne saurais jamais qui étaient ces hommes et ces femmes, des membres de ma famille, enterraient, des inconnus ?
Dès lors j’ai commencé la généalogie, j’avais une certaine représentation de mes aïeux, et je voulais savoir si le peu qui m’avait été transmis etait la représentation que je m’en faisais, et que c'était vrais.
Dès le début de mes recherches, j’ai compris que non seulement étudier le passé servait à comprendre le présent, mais aussi que la représentation que je m’en faisais, que nous nous en faisions, était faussée par nos propres valeurs. Peu à peu, mon rapport à la généalogie, ma façon de chercher ont donc évolué.
N’est-ce pas aussi le cas des familles ? Nous nous faisons une image de notre passé, de nos ancêtres. Nous les idéalisons.
Hygna Fe dezi
Wachili Mbwani - Puis Itsinkoudi Kwambani – Nkowani -Hajambu Uzwa pvoni Handawa – Ndawa
- Nkouwani
Msa Mwigni Nguzo
Ngazi
- Aziri Ilamisiru
Ntibe Mlanao
- Usufa Mundjuu
- Ada Mundjuu
- ALI Hamadi Idjihadi
- Bwana Haziri
- Mwandzeuma Adili
Soudja ouma Adili
- Itriso Hamadi
- Mmadaamadi
- Fumma Badi Wa Saidu
- Mbambauma Mwinyi
- Mambwe
- Mbaya Halidi
- Athumani Halidi
- Aziri wa Bambao
- Mfoma Mwandzaza Mbwani
- Mfoma Bambao
- Mfoma Nyu madzaza
- Usufa Mundjuu
- Ada Mundjuu
- ALI Hamadi Idjihadi
- Bwana Haziri
- Mwandzeuma Adili
i
- Itriso Hamadi
- Mmadaamadi
- Fumma Saidu
- Mbambauma Mwinyi
- Mambwe
- Mbaya Halidi
- Athumani Halidi
- Aziri wa Bambao
- Mfoma Mwandzaza Mbwani
- Mfoma Bambao
- Mfoma Nyu madzaza
Histoire de la lignée Matswa piroussa :(Damir,Boulenier,Aziza Aboubacar)
Une femme découverte sous les rocher de Moindzaza au bord de la mer par un bédja qui ne pouvait pas avoir d’enfants .sur les conseils d’un divin il l’épousa .Il a eut deux enfants, mais après une dispute la femme disparut dans la mer avec son fils, laissant cependant sa fille d’où est issu le matrilignage que le géniteur. C’est l’union du fé Piroussa et cette fille donnera naissance la lignée Matswa piroussa