MOINDZA ZA MBOINI
  MOINDZA ZA MBOINI 

Moindzaza mboini valeur                                  historique et touristique 

                                     Nous vou​s souhaitons bonne lecture 

Boina Haziri 

Ancier ministre de Bambao demissionaire 

Fils de Haziri boina Mfaoumé et de Zema Adili 

femme comorienne du 19em siècle 

Ancien faux tombe a Moindzaza Mboini 

Comores 

Falaise 

                Bienvenue à Moindzaza Mboini

 

 

Moindza za Mboini, ( origine du nom Moindzé ha zaya hamboini)

 

village de  Bambao, est le village qui a vu naître mon père et une grande partie de mes ancêtres.

 

A travers la présentation, de ce que fut et de ce qu'est Moindza za, c'est un hommage que je veux rendre à ce qui est une partie de moi

 

La Nostalgie

Les Principales étapes de notre mémoire :

 

Vers l'an 1300, Naissance du petit village de Moindzaza mboini ,Creé par la lignée Fedezy  une lignée royale d'itsinkoudi dans le washili

 

En 1992 Tout commence par la généalogie , J'interroge mes parents , mes grands-parents mes oncles et je rassemble les premiers éléments sur l'histoire de ma famille ( dates, témoignages photos,..). Je les enregistres, me racontant leur vie.

 

 L'intérêt pour l'histoire du villages et le monde rural  est incontestable. Actuellement , Il ne s'agit pourtant pas de s'attendrir sur un passé révolu ! il n'est pas possible de regretter la vie de nos anciens qui fut très difficile.

 

D'autre part nos campagnes et nos villages n'ont pas évolué dans le bon sens :< ,machuhuli ( grand mariage) avant tous. C'est la retraite des anciens ,  les notables ont imposé leur "progrès et leurs évolution, qui  s'est mise en marche, définitive et peut être irréversible.

 

En effet, que sont nos villages devenus ?  Que des villages-dortoirs où les habitants issus de la ville imposent des besoins urbains. Ou encore des villages qui semblent avoir "réussi" grâce aux diasporas.<Déma je vien>

 

 Une autre voie était possible. Avec un développement des villages et un  monde rural humaniste qui aurait respecté l'homme et son environnement. Le progrès aurait pu profiter pour la créatrices d'emploi, faisant vivre les villageois

 

Sa situation géographique et organisation

 

Situé au sud de Moroni, à mis chemin entre Iconi et Mtsoudjés , il  est près du célèbre falaise<Ndé Ngu ya Moindza za Mboini> hauteur des marches 122 m  avec une vue  de la mer suprenante , des petites plages de galets.

 

C’est un village historique provincial. Il se situe au bord de la mer. Il est situé en plein royaume Matwsapiroussa,(Dinastie créee par Mmoissi wa piroussa ) il est dans l’histoire comorienne et il restera pour toujours.

 

Jadis ce village n’était qu’une terre d’asile, berceau de la lignée Fe dezi , au sud-ouest de Moroni dans la province du Bambao. Le village couvre une superficie de plus de 11Km, de long et 4 de large, entre cultures et pèches. La vie est rythmée par les deux grandes saisons de pluies et la saison sèche. Bien que proche de la capitale, les gens du village conservent un attachement aux valeurs traditionnelles.<Mfomoi Mdji > Le chef coutumier, au sommet de la hiérarchie traditionnelle, témoigne de la cohésion de ces valeurs et son accord est sollicité avant toute action au village.

 

Tradition et rite

 

Notamment les aspects économiques du grand mariage le( anda), de Ngazidja (Grande Comore) est un phénomène culturel qui réglemente la société tout en instaurant une forte cohésion sociale entre les différents domaines qu’il concerne. Connu également sous l’appellation plus correcte de anda, « coutume », il rassemble les membres de la société dans un réseau durable d’obligations mutuelles, établissant ainsi des régles pour sa  propre survie.

 

Par ailleurs l’origine du anda remonte aux temps des premiers peuplements des Comores. Venus de la côte orientale d’Afrique, ces immigrés ont apporté une institution typiquement est-africaine, celle des classes d’âge. C’est ce système que l’on retrouve actuellement, sous des formes légèrement différentes, sur les quatre îles des Comores.

 

À Ngazidja, l’institution a subi l’influence d’un apport islamique important l'événement essentiel dans une progression de classe en classe. Cette séquence de classes d’âge se trouve donc partagée en deux cursus, dont l’un est celui des wanamdji (« enfants de la ville ») et l’autre celui des wandruwadzima (un homme complet )

 

Religions et croyance

 

En revanche la croyance dominante reste l’animisme,<Massera ,na Madjine et les Massahiry > malgré l’Islamisation progressive à partir du 12 em siècle. On croit en un créateur unique, qui a insufflé un esprit en toute chose, animée ou non.

 

Le culte des ancêtres est très important également. Les croyances magiques sont généralisées, notamment celles qui entourent les paysan . L’islam, au début religion non exclusive des élites, se répand peu à peu sans jamais éradiquer tout à fait les croyances animistes. Des royaumes qui pratiquent un Islam très rigoureux cohabitent, avec l'animisme

 

En bref ces croyances ont une influence profonde sur l’organisation sociale, centrée sur le clan dirigé par les anciens.

 

L' islam et la Charia ne font que se superposer aux anciennes coutumes : Dans  responsabilité familiale ou clanique d’un crime. Le règlement d’un conflit par compensation financière reste  la règle.

 

La justice de la republique et moins  solicité  que Hitima( lecture des versets du coran pour demander la justice divine ).

 

L’obsession de la descendance et de la fécondité féminine conduisent à une polygamie fréquente qui retarde l’âge au mariage des garçons et crée des frustrations que de nombreuses coutumes s’emploient à atténuer. Malgré l’islamisation, les lignées restent matrilinéaires et la succession souvent collatera

 

                                   hygna fé dezi

 

 

 

 

 

                                                                   Palais hygna fedezi

 

La création du royaume de Bambao

 

 

 

C’était vers le 14  ème  siècles, une grande famille d’Itsinkoundi  issue de la lignée Royale Fe dezi originaire du Soudan  dans la mer rouge arrivé dans  ville d’Iconi . Accueillis  par la ville, ou  les  trois sœurs, frères et leurs parents Inya Msa mwigni Ngouzo (Inya qui veut dire descendant) ,inya mwandiwa et inya Mvuzi. La famille s'est installée à Ipvingudjou(iconi), Elle avait comme résidence le palais de Mkorobwani. Construit après  vers le 14  em  ou 16 selon le chercheur siècle (extrait livre sophie blanchy et Damir 1989)

 

 

 

Msa Mwigni Nguzo

 

 

 

Tout d'abord Msa mowigni ngouzo  et le doyen de la lignée fé dezi, il  était fascinée par une localité  jadis appelée Ndo mboini  (Ndzindani)   devenue Moindzé ha zaya hamboini là où le coq  avait  cocoté et  qu'il s’était   arrêté (future Moindzaza Mboini). 

 

Avec une  terre aride, derrière une falaise, et bien fleurie, l'a famille partait tous les vendredis après-midi pour passer les fins de semaine dans le petit hameau.  Moindzaza était presque vide, quelques famille de Salimani ya hambou ,des familles  d’Iconi les plus aisées qui allaient passer du temps ou faire des réunions de famille. C’était le temps des rivalités, des régions en guerre, des territoires à conquérir. C’est le début de la création du royaume d’Iconi par la ligné Fedezi. On dit qu’il y a sur terre des lieux privilégiés. Ceux qui habitent ces lieux sont marqués pour toujours.

 

Moindzeuma Adili vers 1810  -1840

 

 

 

 La  famille s'est agrandie. Les ancêtres  Adili wa fomu wa Badi et Rayane Msa passent  des heures paisibles dans ces belles terres avec ses enfants Moindzuma Ouma, Soudja Ouma ,Zéma Adili et les sœurs de ces derniers car les guerres des royaumes  font rage dans les régions. Dans cette période les villages étaient   habités par un seul matri  lignage, le fey est maître de toute la terre environnante, utile à la famille pour l’habitude, l’agriculture et le pâturage

 

 

 

Moindza za Mboini

 

 

 

Vers la fin du 18 siècle, Moindza za vit dans la peur, face aux conflits régionaux. Partout s'élèvent de solides maisons en mesure de résister aux éventuels assaillants. Une nouvelle organisation de la société apparaît à Moindzaza. La féodalité, qui s'appuie sur le pouvoir des seigneurs propriétaires de la terre. Cette société est divisée en 2 classes :

 

Les nobles, qui défendent l’ordre et font régner la justice et les paysans (le peuple qui travaille). La société féodale est une pyramide : tout en haut, le roi est le seigneur des seigneurs. Ensuite viennent les nobles et les Charifou .

 

 

 

Tout en bas, les paysans. Chaque paysan rend hommage à son roi ou son  chef  : il prête le serment de fidélité. Le roi remet alors à l’habitant un fief (une terre) en échange de sa fidélité. Il jure sur le coran de lui être fidèle. Le roi le relève et l'embrasse. Désormais, l’habitant doit lui venir en aide en cas de conflit, l'assister et l'aider quand il marie sa fille. La fidélité, et la fierté de la ville de Moindzaza Après avoir participé activement au conflit Boina Haziri offre le domaine de  Hourouni à ville de Moindzaza (surtout pour que les femmes de moindzaza bénéficient )ces terrains vendu aux habitants a prix réduit en 1998 pour servir à l’aménagement de la mosquée de vendredi et l'aménagement de la ville.         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Palais fe dezi construit par Boina Haziri ministre de Bambao pour la réception des délégations. 
le sultan Foumbavu etait reçu ici lors de son séjour. 

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Histoire de Moindzaza mboini